50 ans d’histoire du Jumping International de Bordeaux

La 52e édition de l’événement équestre aura lieu du 1er au 4 février au Parc des expositions de Bordeaux.

Créé en 1973 par le Girondin Émeric Coupérie, homme de cheval averti, l’événement attire chaque année sur les bords de la Garonne des foules de spectateurs, en réunissant la crème de la crème du saut d’obstacles

Une vingtaine de compétitions

Le cœur du Jumping de Bordeaux, ce sont les compétitions. Surtout que les Jeux olympiques de Paris se profilent à l’horizon. Les grands noms du saut d’obstacles sont donc attendus au Parc des expositions, comme le Suédois Henrik von Eckermann, champion du monde en titre, le Suisse Steve Guerdat, champion d’Europe en titre, ou, chez les femmes, la Française Pénélope Leprévost, médaille d’or aux JO de Rio (2016). Idem en cross indoor avec le multimédaillé allemand Meister Michael Jung, et en attelage avec l’Australien Boyd Exell et le Néerlandais Bram Chardon.

Mais le Jumping de Bordeaux propose aussi une quinzaine d’autres épreuves. Notamment le CSI 5 étoiles prix GSF (saut d’obstacles), le Decouvoux indoor derby (cross) ou le Super As Poney élite. Et il annonce la venue des meilleurs cavaliers des circuits régionaux dans les épreuves organisées à l’échelle néo-aquitaine.

Un gala avec le Cadre noir de Saumur

Institution équestre historique en France (plus de deux cents ans d’existence), le Cadre noir de Saumur sort rarement de ses murs, mais il fait une exception à Bordeaux « sur une piste parfaite, où l’on s’exprime très bien », avec un gala qui sera présenté le jeudi soir (20 h 30). Au programme, une heure quarante de tableaux – sauts d’école, courbettes, cabrioles, pas de deux, solos de dressage… – présentés par 22 écuyers et 35 chevaux expérimentés, âgés d’au moins 9 ans.

Le Cadre noir présentera 35 chevaux âgés au moins de 9 ans.
Le Cadre noir présentera 35 chevaux âgés au moins de 9 ans. Benoît Lemaire

L’idée est de « raconter l’histoire du Cadre noir » dans un spectacle accessible aussi aux néophytes, et qui se rapproche de la danse, du théâtre et même de la musique puisqu’un pianiste et une comédienne ont été sollicités. « Nous représentons l’école française, qui recherche la finesse, la fluidité, la complicité avec l’animal, disent les représentants de ce corps d’élite. L’idéal, c’est quand on a la sensation que le cheval s’exprime sans l’intervention du cavalier. »

Un battle, des spectacles et des démonstrations

Le même soir, mais à partir de 22 h 30, un battle de dressage opposera six cavaliers internationaux français répartis en deux équipes de trois. L’idée est d’adapter au milieu équestre le principe des battles de danse hip-hop. Là, ce sont les mouvements ayant cours dans les épreuves olympiques qui seront utilisés : appuyers (quand le cheval se déplace en croisant les membres), piaffers (quand il donne l’impression de trotter sur place), pirouettes au galop… Trois rounds seront organisés, commentés par Chris Marques, juré de l’émission « Danse avec les stars », et les participants seront départagés par des professionnels mais aussi par le public, via un vote en ligne.

Les spectacles, initiations et démonstrations se poursuivront tout le week-end. Plus de quarante heures d’animations sont annoncées, dont une large part de démonstrations : techniques de randonnée équestre de compétition (Trec), horse ball, voltige, équitation western, attelage de poney shetlands… Une dizaine de disciplines seront représentées, avec à nouveau l’ambition d’être accessibles au plus grand nombre.

De nombreux exposants au Salon du cheval

Le Salon du cheval se déploiera sur 30 000 mètres carrés.
Le Salon du cheval se déploiera sur 30 000 mètres carrés. Laurent Theillet/ « Sud Ouest »

Enfin, on peut aussi venir pour le Salon du cheval qui sera ouvert tous les jours de 9 h 30 à minuit (18 h 40 le dimanche) à côté de la piste de compétition. Quelque 230 exposants y proposeront des articles spécialisés (sellerie, équipement du cavalier, soins du cheval…) mais aussi des bijoux, des vêtements, des produits pour la peau ou des stages associant équitation et apprentissage de l’anglais. Un espace où l’atmosphère du Jumping se développe aussi.

Tarifs de 15 à 60 euros pour les spectacles et les compétitions (quand il reste des places), 6 à 12 euros pour le Salon du cheval. Les billets compétitions et/ou spectacles donnent un accès illimité au Salon du cheval. Détails et programmation sur le site jumping-bordeaux.com

Le Jumping de Bordeaux en quelques chiffres

17 épreuves sur la piste principale
Plus de 40 heures d’animations
7 900 places assises au Parc des expositions
72 000 visiteurs attendus
700 chevaux engagés dans les différentes compétitions, spectacles et animations
230 exposants spécialisés au Salon du cheval
30 000 mètres carrés de surfaces d’exposition
520 000 euros de dotation globale
3,5 millions d’euros de budget global

Extrait d’Article de Ouest France

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